Je n’étais clairement pas prête à devenir maman.
Non pas que ma grossesse était inattendue, au contraire, je l’attendait depuis longtemps même.
Non, c’est plutôt que je ne m’attendais pas à ce que ma vie change aussi radicalement.
Ma fille a fêté ses 1 mois, le 14 octobre dernier. J’avais donc envie de faire un petit bilan, un mois plus tard, comment je vis ma nouvelle vie de maman, ce que je ressens… et de partager tout cela avec vous.
Avant d’accoucher, je me disais que oui, avoir un bébé n’allait pas être de tout repos, mais qu’entre les bibis, lorsqu’elle dormirait, j’aurai du temps, du temps pour moi, pour faire le ménage, écrire des articles pour le blog, faire de la pâtisserie… Bref, du temps libre. Ahahahahahahahah… Que j’étais naïve.
Que ça soit clair, un bébé ça demande du temps, BEAUCOUP de temps. Parce que ce n’est pas tout de le nourrir, il faut aussi le changer, lui faire faire son rot (et ça peut prendre du temps), le faire endormir… Sans compter les coliques, où il est impossible de le reposer dans son lit, non il faut le garder en bras, le rassurer, lui faire des petits massages pour l’aider tant que possible à avoir moins mal… On parlait de temps libre, c’est ça ?
Alors oui, du temps, ça arrive d’en avoir, mais les premiers jours, voire les premières semaines, vu que la nuit, on ne dort pas vraiment (un bibi toutes les 3 heures, c’est fatiguant), quand bébé dort, on en profite et on dort aussi – ou au moins, on comate dans le fauteuil.
Je vous rassure tout de même, un mois plus tard, elle commence à « faire ses nuits », elle dort 7heures d’affilées, en décalé, certes, mais tout de même, c’est une mini victoire déjà. Du coup, je parviens à « être en forme » en journée, et à faire autre chose que dormir ou comater la journée.
Mais faut avouer, quand bébé pleure, qu’on ne sait pas très bien pourquoi, qu’on ne parvient pas à le calmer, qu’on tente de le bercer en marchant à travers l’appartement, durant des heures… On commence franchement à perdre patience. Et avec la plus grande des culpabilités, on se demande si “ça a des piles ces machins-là“, si “on peut les mettre sur pause” ou “les poser dans leur lit et se boucher les oreilles pour qu’enfin le silence revienne“. Mais on ne le fait pas, parce qu’on est mère et qu’être mère, c’est ça, c’est « supporter » son enfant parce qu’on l’aime plus que tout et que c’est un mauvais moment à passer, mais qu’il y en aura sans doute plein d’autres, beaucoup moins difficiles… Enfin on l’espère.
Alors même si ce n’est pas tous les jours facile, même si chaque jour j’apprends à être maman, ça reste une expérience merveilleuse…
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